vert

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ornithorêverie

Et ma main semble guidée non plus par moi mais par la plume, comme si elle avait gardé les mouvements de l'oiseau en mémoire.

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mardi 3 novembre 2015

Exercices de style: le trac .


Exercices de style: la jeune fille au chat .



Vaudeville, exercices de style . Les labours .


Vaudeville, exercices de style ...L'arbre mort , hommage à Michel Antoine.


Vaudeville, exercices de style ...le chemin d'Ormes.


Vaudeville, exercices de style ...Sur la route de Lebeuville .


ex-voto: détail 2.


ex-voto: détail 1.



Ex-voto


mercredi 1 avril 2015

Expositions prochaines:
Les 4, 5 ,6 ,11 et 12 avril, de 14 h à 18 h :
7 oeuvres à la Salle Aragon, centre Culturel Vauban, à Toul (54200)
(invitée d'honneur de Art'monie pour l'exposition collective des travaux de l'Atelier.)
Vernissage le 4 avril à 11 h.
Peinture en live le dimanche de Pâques.


Du 10 avril au 26 juin, de 10 h à 12 h et de 16 h à 18 h :
15 oeuvres à la Maison de Retraite Cournot-Changey ,
11 rue de la vieille Tuilerie à Gray (70100)
Vernissage le 10 avril à 18 h.

mercredi 25 février 2015

Pourquoi peindre avec des plumes ?
L'idée paraît saugrenue. Elle m'est venue par hasard en utilisant une plume de buse pour un grattage lorsque j'ai peint "le chat et l'oiseau". Elle se trouvait sur ma table, je l'ai utilisée côté effilé comme je fais parfois avec le manche de mon pinceau. Et puis ensuite je l'ai machinalement retournée pour la tremper dans la peinture. J'ai ri de mon erreur, mais j'ai tout de même effleuré le papier, juste pour voir... Le résultat m'a sidérée: il y avait vraiment une trace de l'oiseau dans cette manière de poser la peinture, ce que le poil du pinceau n'aurait pas pu produire. C'était bouleversant (au sens large du terme vu ce qui a suivi techniquement pour moi).
Dès lors, j'ai pris conscience de l'importance de la Trace en matière de peinture, et je suis passée à des essais, puis à des réalisations. Cela faisait déjà un moment que je ciblais le thème des oiseaux, avec une série d'Icare notamment. D'ailleurs ça piaille toujours quelque part dans mes toiles... et dans ma tête.
Et puis peu de temps après, j'ai découvert dans un fossé un amas de plumes vraiment très belles, ce qui restait sans doute du repas d'un renard. J'ai ramassé les plumes, remercié l'oiseau, et je lui ai promis de le faire revivre à ma manière, en "perdant magnifique".
Par contre, c'est moi qui me suis sentie revivre: ma peinture s'est entièrement rénovée. Au contraire de ces moines enlumineurs qui se servaient sur la linotte des bois, je n'avais jamais tenu une plume véritable en guise de pinceau. Cela m'a permis de peindre comme si c'était la première fois, par conséquent de revoir entièrement mon geste, d'écouter ma feuille au lieu de lui imposer ma vision, et d'avancer sans hésiter lorsque je sentais que le mouvement du trait était juste.Cela m'avait toujours interpellée dans les antiques traditions des peintres japonais: là je comprenais le sens de cette importance du mouvement lorsqu'on dépose l'encre ou la peinture ...(et la lumière elle-même, que recherche tout peintre, n'est-elle pas énergie et mouvement?)
Au fil du temps, ce qui représentait au début une contrainte m'a amenée à une plus grande liberté.  
Auparavant j'étais toujours freinée par ce qui "ne se fait pas", des interdits liés à la proximité des couleurs, à l'harmonie des formes, etc...Là je refaisais le monde, j'entrais de plein pied dans l'élément des airs, je pouvais piailler, voleter, plonger, tournoyer...
Passée l'ivresse de la découverte, il m'a fallu du temps pour m'abandonner au geste du vol sans toutefois faire n'importe quoi, trouver le juste mouvement, à l'écoute des énergies .
La pratique du qi-gong que j'avais entreprise depuis quelques années m'a bien aidée dans cette quête: il y avait vraiment des similitudes dans les deux démarches.
J'ai donc poursuivi dans ce sens, en quête de tout ce qui pouvait m'aider dans mon projet initial d'exprimer la vie de l'oiseau, le déplacement et le son, l'espace et la lumière...
Chose promise, chose due...

samedi 17 janvier 2015

Le Temps


New York, jadis une forêt...survolée chaque année par les grandes migrations...
Ce qui régit les déplacements d'oiseaux n'a que faire de la présence humaine. Le chemin reste le même depuis des milliers d'années.

samedi 3 janvier 2015

Les oiseaux du Lac Bleu


Les oiseaux des marais



Trace de la plume , présence physique de l'Oiseau, même après la Mort...
Et si la Mort n'existait pas, si elle n'était que passage, métamorphose?
L'Oeuvre toujours s'imprègne d'une présence, l'Oeuvre est hantée, quelle qu'elle soit .